Dans une petite salle de classe, des enfants venus de Syrie, d’Afghanistan, d’Érythrée ou de Palestine se retrouvent autour de Thaïs, une éducatrice dynamique Entre rires, gestes maladroits et défis linguistiques, ces jeunes tissent des liens dans un cadre où les cultures se mélangent autant qu’elles s’enrichissent.
L’appel vient d’être fait à l’extérieur du bâtiment, Medhi s’empresse de rejoindre ses camarades. 9h, un éducateur du centre du Fedasil d’Auderghem, s’occupe de la logistique du jour.10h 22, les jeunes sont studieux depuis une vingtaine de minutes.Ibrahim et Amin attendent l’éducateur qui les accompagnera chez le dentiste.Ce jour-là, tous les jeunes sont bel et bien allés en classe.« On essaye toujours de diversifier les activités qu’on leur propose », un éducateur du centre.11h 54, un enfant vient de lever son bras en disant : « What we eat today? », Thaïs, l’éducatrice lui a répondu « I don’t know, I don’t make food».Thaïs essaye de changer les idées de Samba qui ne sent pas bien.Samba est au bord des larmes, s’agrippe à Thaïs, l’éducatrice essaye de le faire sortir de la salle pour l’aider pendant que les autres éducateurs finalisent la composition des membres des classes du jour.Thaïs s’assure que chaque jeune sait prononcer « Comment tu t’appelles ? ».Les jeunes sont en plein test de vocabulaire sur le matériel d’une trousse scolaire en néerlandais.L’exercice de mots mêlés sur du vocabulaire de plats (pizza, hamburger…) ne s’avère pas si simple pour chaque jeune.Un enfant éteint et rallume la lumière pendant quelques secondes.Ronaldo ou plutôt Osama ne veut pas rejoindre ses camarades tant que sa partie de jeux vidéo n’est pas finie.Mamadou et Fouad s’échangent des données sur leurs téléphones et n’apprécient pas que je m’approche d’eux.Le centre Fedasil d’Auderghem, voisin de l’école primaire du collège Saint-Hubert.« A chaque sortie en dehors du centre, on doit être plus que prudent pour qu’aucun jeune ne nous échappe, Chloé, éducatrice au centre.