L'UE sanctionne l’Iran, entre cynisme et symbolisme

Depuis la mort de Mahsa Amini le 16 septembre 2022, le peuple iranien descend dans la rue pour réclamer le changement. Face à lui, une machine étatique répressive, prête à tout pour rester au pouvoir. En embuscade, l’UE et ses sanctions pour condamner les violences de Téhéran envers sa population.

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Photo: Sima Ghaffarzadeh (Pexels CC)

Depuis la mort de Mahsa Amini le 16 septembre 2022, le peuple iranien descend dans la rue pour réclamer le changement. Face à lui, une machine étatique répressive, prête à tout pour rester au pouvoir. En embuscade, l’UE et ses sanctions pour condamner les violences de Téhéran envers sa population.

Photo: Sima Ghaffarzadeh (Pexels CC)

Lors de la séance plénière du Parlement européen à Strasbourg le 22 novembre 2022, la diplomatie européenne a confirmé publiquement sa décision de prendre de nouvelles sanctions politiques et économiques contre l’Iran. Une bonne nouvelle à première vue, mais qui reste décevante pour la communauté iranienne de Belgique.

Mammouth a rencontré la militante belgo-iranienne Ava Basiri et un professeur iranien basé à Bruxelles. Tous deux parlent d’une action symbolique en demi-teinte du pouvoir européen, à la limite du cynisme vis-à-vis de la population iranienne, qu’elle prétend vouloir soutenir.

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