Liberté, égalité, flouté

La loi "Sécurité globale", largement adoptée ce mardi 24 novembre par l'Assemblée nationale, ne fait pas l'unanimité en France. Visant à interdire la diffusion malveillante des forces de l'ordre, elle est qualifiée de liberticide pour bon nombre de journalistes.

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Photo : Koshu Kunii (Unsplash) (CCBY NC SA)

La loi « Sécurité globale », largement adoptée ce mardi 24 novembre par l’Assemblée nationale, ne fait pas l’unanimité en France. Visant à interdire la diffusion malveillante des forces de l’ordre, elle est qualifiée de liberticide pour bon nombre de journalistes.

Photo : Koshu Kunii (Unsplash) (CCBY NC SA)

Depuis quelques semaines, la France est secouée par une vague de manifestations. À l’origine de ces protestations, il y a la proposition de loi « Sécurité globale » défendue par le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

Cette loi prévoit, entre autres, l’usage de drones lors de manifestations ou encore des caméras mobiles sur les policiers et gendarmes. Mais ce qui fait aujourd’hui particulièrement polémique, c’est l’article 24 de cette loi qui vise à interdire la diffusion d’images permettant d’identifier les policiers. Les syndicats et les unions de journalistes se mobilisent et demandent le retrait de cette loi, qui, selon eux, représente une menace pour le droit d’informer. La liberté de la presse, principe fondamental en démocratie, serait-elle dans le viseur de la république macronienne ?

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