L’Éducation à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle (EVRAS) n’est pas toujours donné en suffisance dans les écoles secondaires de Bruxelles. Ce constat pose question alors que le Revenge Porn continue à prendre de l’ampleur dans notre société.
Keystone/Gaetan Bally (CC)
Depuis 2012, le « Décret Missions » impose le programme d’Éducation à la vie relationnelle affective et sexuelle (EVRAS) dans les écoles. Selon ce décret, certains thèmes doivent être abordés, tels que le respect dans les relations affectives, les stéréotypes sexuels de genre ou encore la contraception. Cependant, c’est l’établissement scolaire qui choisit la manière dont il agence ce programme EVRAS. La plupart du temps, les écoles font appel à des aides extérieures pour organiser des animations auprès des élèves, comme le planning familial, des associations ou centres PMS. Mais ceux-ci ne peuvent répondre à toutes les demandes.
Seul un élève sur trois est formé
Résultant : le bilan de l’éducation sexuelle n’est globalement pas brillant. Seulement 30% des élèves à Bruxelles reçoivent une animation EVRAS selon O’YES, une association qui œuvre pour la promotion de la santé et qui organise des ateliers d’éducation sexuelle. Un élève pourrait ainsi ne pas du tout recevoir de formation sexuelle et affective au cours de son parcours scolaire.
Mais d’où vient
ce manque d’éducation sexuelle ? Est-ce à l’école de prendre les devants ?
Les moyens disponibles peuvent-ils permettre un investissement de la part des
écoles ?
Nous sommes parties à la rencontre de plusieurs acteurs dans différentes écoles
secondaires de Bruxelles et de l’association O’YES pour comprendre où se situe
le problème dans l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle. Ils ont accepté de nous répondre dans ce
podcast.