La culture sera l’une des premières victimes du confinement. Alors que se passe-t-il dans l’esprit de ces artistes qui se sont retrouvés, du jour au lendemain, sans contrats et sans réelle perspective d’avenir ?
Illustration : Elise Riva (Pixabay)
Comme celui des bars et des restaurants, le secteur culturel a dû tout arrêter en premier, et sera l’un des derniers à reprendre. Les Arts Vivants sont les plus touchés. Le théâtre, l’opéra ou encore les concerts représentent tout ce que ce satané virus nous interdit de faire en ce moment. Comment demander à des acteurs de ne pas se toucher ? Comment imaginer des chanteurs portant des masques ? Y’a-t-il une fosse d’orchestre assez grande pour respecter les distances physiques entre chaque musicien ? Non, cela n’est pas possible. Cela n’est pas même souhaitable…
Alors, les artistes, les techniciens, les scénographes, les directeurs de théâtre… tous ne peuvent qu’attendre de voir ce qui va se passer. Tous prennent leur mal en patience avant de pouvoir enfin recréer ensemble et retrouver leur public. Chez eux, ils tournent en rond. Certains en profitent pour entreprendre mille nouvelles choses, d’autres ne sont capables de rien. Quand l’un se sent plus libre que jamais, l’autre se sent vidé de tout sens.
J’ai discuté avec dix de ces comédien·nes confiné·es. Je leur ai demandé comment ils se sentaient dans tout ce flou artistique et je me suis amusée à mélanger leur réponses.
Je vous propose donc un petit voyage dans la tête de Céline Scoyer, Amélie Segers, Daphné Liégeois, Julien Debroeyer, Manon Romain, Raffaele Giuliani, Sophie D’hondt, Xavier Elsen, Barnabé De Keyser et Jean-Louis Danvoye. Merci à eux d’avoir joué le jeu !