En cette période particulière de confinement, le nombre de victimes de violences conjugales augmente. Une situation jugée préoccupante par les associations de terrain.
Crédit photo : logo CPVCF
Depuis les mesures de confinement annoncées le 18 mars en Belgique, les associations de lutte contre les violences conjugales tirent la sonnette d’alarme quant à la hausse inquiétante du nombre d’appels de victimes. Comme le souligne Yamina Zaazaa, co-directrice du Centre de Prévention des Violences Conjugales et Familiales (CPVCF), la crise actuelle a tendance à augmenter l’anxiété et la consommation d’alcool, un cocktail qui peut avoir des effets dramatiques dans certains ménages.
Le problème est d’autant plus alarmant qu’il n’y a plus de place dans les maisons d’accueil proposées par le CPVCF. Une situation à laquelle tentent de répondre les pouvoirs publics. En effet, quelques jours après la réalisation de cette interview, un hôtel bruxellois a été exclusivement dédié à l’accueil des femmes victimes de violences. Il s’agit d’une initiative de la Commission communautaire française (COCOF) qui devrait se prolonger jusqu’à la fin du mois de juin.
Le CPVCF maintient sa permanence téléphonique au 02 539 27 44 du lundi au vendredi de 9h30 à 17h30. Il existe également une ligne gratuite d’écoute « violences conjugales » : 0800 30 0 30 24/7. Attention, les lignes d’écoute ne sont pas des lignes d’urgence. En cas de danger, il convient d’appeler le 112.