Ici ou là-bas : le choix du combat

Après un parcours similaire en Belgique, deux jeunes de confession juive ont fait des choix très différents. Noah est parti faire son service miliaire, appelé "alya" en Israël. Ben, lui, a décidé de rester en Belgique.

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Stijn Swinnen (CC BY NC ND)

Après un parcours similaire en Belgique, deux jeunes de confession juive ont fait des choix très différents. Noah est parti faire son service miliaire, appelé « alya » en Israël. Ben, lui, a décidé de rester en Belgique.

Stijn Swinnen (CC BY NC ND)

L’éternel conflit israëlo-palestinien embrase à nouveau le Proche-Orient. Depuis l’attaque du Hamas, le 7 octobre dernier, et la riposte d’Israël, les offensives se multiplient des deux côtés. Le bilan humain ne cesse d’augmenter. Au moment d’écrire ces lignes, plus de 4651 Palestiniens et 1400 Israéliens ont perdu la vie, dont de nombreux civils. 

Le 10 octobre, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a appelé 60 000 réservistes pour compléter son armée. Il s’agit de personnes entre 23 et 35 ans, ayant fait leur service militaire obligatoire en Israël. Ils ne sont pas des membres fixes de l’armée, mais doivent être prêts à tout moment à prendre les armes. 

Parmi eux, de jeunes réservistes sont sur un terrain de guerre pour la première fois. C’est le cas de Noah (prénom d’emprunt), 24 ans, Belge juif parti en Israël il y a huit ans. Il affirme être sioniste et vouloir se battre pour la cause israélienne.

Face à lui, à 3271 kilomètres de Gaza, Ben (prénom d’emprunt) est un jeune belge juif du même âge. Il suit le conflit de près depuis Bruxelles. 

Ils étaient assis sur les bancs de la même classe pendant près de 12 ans. Et pourtant. L’un a choisi de partir, l’autre a décidé de rester. Un passé commun, mais des trajectoires différentes. Comment expliquent-ils leurs choix ? Nous leur avons donné la parole pour tenter de comprendre leur point de vue.

Pour nous aider à y voir plus clair, nous avons fait appel à Maurice Johnson-Kanyonga, psychologue pour enfants, adolescents et jeunes adultes. Il travaille fréquemment avec des personnes qui ont vécu la guerre.

Un podcast réalisé par Océane Vermeiren, Uma Kaiser et Lilian Lefebvre.

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