Point méfiant : malaise face à l'écriture inclusive

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Image : Camille Remacle sur base de plusieurs typographies, dont celle du collectif "ByeBye Binary"

Image : Camille Remacle sur base de plusieurs typographies, dont celle du collectif « ByeBye Binary »

Dans cette langue, le masculin fait le neutre. On n’a pas besoin d’y rajouter des points au milieu des mots”. Ce sont les mots qu’a prononcés Emmanuel Macron lors d’un discours à la Cité internationale de la langue française, fin octobre.

Comme le démontre la prise de position du président, l’écriture inclusive fait débat, que ce soit en France ou même ici, en Belgique. Cette méthode visant à mettre sur un pied d’égalité les femmes et les hommes dans les textes se compose de plusieurs techniques : le point médian, la double flexion, l’arrêt de l’utilisation du masculin générique, les néologismes, …

Mais certaines d’entre elles, comme le point médian, sont accusées de dénaturer la langue. Qu’en est-il réellement ? Quelles sont les critiques les plus répandues ? Est-ce qu’un malaise existe face à cette forme d’écriture et si oui, quelles en sont les raisons ?

Retrouvez ici notre long format sur la question de l’écriture inclusive, incluant du texte et une capsule sonore.

Montage de lettres "e" en typographie inclusive menant vers le long format

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