Avec son documentaire « Naître d’une Autre », Cathie Dambel questionne la gestation pour autrui (GPA), tantôt remède au désespoir, tantôt cause de souffrance supplémentaire.
Image extraite du documentaire « Naître d’une Autre »
Alors qu’en France la gestation pour autrui (GPA) est interdite, en Belgique, cette pratique est tolérée à certaines conditions. La loi stipule qu’une mère porteuse ne peut être que « relationnelle » (de la même famille ou une amie proche), et qu’aucune transaction financière n’est pas permise.
Cathie Dambel était à l’origine opposée à la GPA. « Comment peut-on réduire la femme à un ‘ventre à louer’?« , disait-elle avant de réaliser le documentaire « Naître d’une Autre ». Ce qui lui paraît alors comme une dérive inacceptable de la science la pousse à réaliser un film qui fera évoluer sa perception de cette pratique, et de ceux qui y ont recours. À travers les rencontres de mères porteuses, de familles qui ne peuvent enfanter, d’associations et de membres du personnel médical en Belgique, Cathie Dambel s’interroge : comment répondre à la souffrance engendrée par l’infertilité sans en produire d’autres ?