Selon l’Administration générale de l’Enseignement, un enseignant sur trois quitte la profession après cinq ans d’ancienneté. Ces chiffres alarmants reflètent un véritable mal-être au sein du métier.
Photos : Max Fischer / CCBY NC SA
La pénurie des enseignants n’est pas un phénomène nouveau. Elle est notamment aggravée par le taux élevé d’abandon des jeunes diplômés : selon les derniers chiffres, datant de l’année scolaire 2014-2015, il est de 34,5% au bout de cinq ans de profession.
Pour y remédier, la Région wallonne a voté une réforme de la formation initiale des enseignants. Elle passera de trois à quatre ans en septembre 2022 et doit permettre aux étudiants de se préparer davantage aux attentes du métier. Cette réforme suffira-t-elle à préparer nos futurs professeurs à la complexe réalité d’une salle de classe ?
Différents acteurs de l’enseignement ainsi que des anciens professeurs nous font part de leurs craintes, mais également de leurs espoirs.