Infirmières : Urgence en secteur hospitalier

Nous sommes toutes et tous à bout”, nous livre l'une des deux infirmières que nous avons rencontrées. Près de deux ans après le début de la pandémie, le personnel infirmier fait toujours front au sein de nos hôpitaux. À l’aube d’une quatrième vague Covid, l'appel pour de meilleures conditions de travail se fait entendre plus que jamais.

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Photo : Zoé Leclercq

Nous sommes toutes et tous à bout”, nous livre l’une des deux infirmières que nous avons rencontrées. Près de deux ans après le début de la pandémie, le personnel infirmier fait toujours front au sein de nos hôpitaux. À l’aube d’une quatrième vague Covid, l’appel pour de meilleures conditions de travail se fait entendre plus que jamais.

Photo : Zoé Leclercq

Si la crise a permis de souligner le caractère essentiel du métier d’infirmière, elle a aussi mis en lumière son caractère précaire. Au début de la pandémie, le personnel soignant scandait ses revendications : manque de moyens, d’effectifs, ou encore salaire trop bas. Ces manquements existaient depuis bien longtemps, mais la crise amenait avec elle l’espoir de véritables changements au sein du secteur hospitalier. Qu’en est-il aujourd’hui ?

Le taux de burnout chez le personnel infirmier a doublé suite à la crise du Covid. Il est passé de 36% en 2019, à 71% en 2020.

Après trois vagues Covid et une potentielle quatrième vague, comment les infirmières se sentent-elles ? Leurs conditions de travail se sont-elles améliorées ? Le Fonds Blouse Blanches mis en place par le gouvernement belge en 2020 a-t-il eu un impact ? Ce sont les questions que nous avons posées à deux infirmières : Luminita Bunea et Peggy Verhasselt.

On a eu beaucoup d’employé·es qui sont tombé·es malades [suite au stress lié au Covid], mais il n’y avait pas d’infirmières sur le marché pour les remplacer

Luminita, infirmière

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