Horecocaïne

Simon (nom d'emprunt) est barman à Bruxelles. En plus des bières sur le comptoir, il sert des lattes en sous-main. "La cocaïne, c'est dans tous les milieux. C'est juste que dans l'Horeca, c'est exacerbé et plus facile d'accès"

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Dessin : Flavia Parone (CC BY NC ND)

Simon (nom d’emprunt) est barman à Bruxelles. En plus des bières sur le comptoir, il sert des lattes en sous-main. « La cocaïne, c’est dans tous les milieux. C’est juste que dans l’Horeca, c’est exacerbé et plus facile d’accès »

Dessin : Flavia Parone (CC BY NC ND)

L’Horeca, ce sont des horaires décalés, des coups de feu et des coups de gueule en cuisine, un service à maintenir impeccable, même face à une clientèle éméchée. Alors pour tenir le coup jusque tard dans la nuit, certains saupoudrent des rails immaculés.

Pour découvrir les coulisses cocaïnées de l’Horeca, je vous emmène à la rencontre de Simon (nom d’emprunt), jeune barman bruxellois. Son témoignage est sombre. Il reflète les travers d’un milieu où les apparences comptent. Les équipes sont le visage de l’établissement. Et certains patrons ferment les yeux sur la consommation de celles-ci, pourvu qu’elles brillent.

Si tu travailles dans un bar tranquille ou un restaurant de famille, tu ne vas pas être influencé de la même manière pour faire la fête. Mais si tu travailles dans un bar où tu sers 4000 bières dans la soirée, où tes amis viennent, où tu commences à connaître les clients… C’est plus difficile de faire la part des choses.

Simon (nom d’emprunt), barman bruxellois
Dessin : Flavia Parone (CC BY NC ND)
Musique : Landing on a dark planet- Doug Maxwell
Ether Oar- The Whole Other

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