Marcella Militello, fondatrice de l’association Libera Bruxelles, décrypte le fonctionnement des organisations criminelles belges.
Selon l’Europol, l’agence européenne de police criminelle, la mafia représente une plus grande menace que le terrorisme. Et pourtant, depuis les attentats de Bruxelles, les autorités portent leur attention sur les terroristes, bien plus que sur les organisations mafieuses, qui en profitent pour gagner du terrain.
La mafia italienne n’est pas la seule organisation criminelle présente sur le sol belge. Les mafias albanaise ou marocaine sont également présentes. Certaines d’entre elles deviennent d’ailleurs belges, puisqu’elles sont installées sur le territoire depuis plusieurs générations.
Nous avons interviewé Marcella Militello, de l’association Libera Bruxelles, qui sensibilise au phénomène du crime organisé et promeut une culture de la légalité. Elle note que sur notre territoire, les organisations mafieuses coopèrent entre elles. “Ici, il y a rarement des guerres entre la mafia albanaise et la mafia italienne. Elles se divisent le business.” Une interview à écouter ci-dessous et à retrouver sur nos comptes Anchor ou Spotify.