Sauver la planète, peut-être pas, mais restons ambitieux. A l’heure où la Belgique se déconfine, Mammouth s’enferme pendant 48h dans le cadre d’un « Climathon », pour dégager des pistes de réflexion et des solutions pour réduire notre empreinte carbone.
Dans le cadre des ateliers médiatiques du Master 1 en Presse et information, les journalistes en herbe de Mammouth Média participent ce mardi 11 et mercredi 12 mai à un Climathon.
Un clima-quoi ? Un climathon !
Financée par l’ARES, cette expérience pédagogique inédite est calquée sur le modèle de l’hackathon ou marathon de programmation : les participants sont répartis en groupes et doivent réfléchir puis présenter en moins de 48h un travail en lien avec le changement climatique.
Plus exactement ?
Dans une démarche de journalisme constructif, les étudiants journalistes de Mammouth Média vont identifier des pistes de réflexion et d’action possibles en Belgique pour réduire nos émissions de gaz à effet de serre. Ils décortiqueront quatre thématiques : l’enseignement supérieur, l’alimentation, le transport, ainsi que la gestion des espaces verts et la protection de la biodiversité.
Un Climathon en quatre étapes
Rendez-vous ce mercredi 12 mai de 17 heures à 19 heures sur la chaîne Twitch de Mammouth pour suivre ce Climathon qui sera articulé en quatre thématiques.
L’enseignement en transition
“Certains disent que je devrais plutôt être à l’école, mais pourquoi étudier pour un futur qui n’existera peut-être pas, quand personne n’essaye de sauver ce futur ?” Les paroles de Greta Thunberg à la COP24 résonnent encore. Nous allons donc partir à la rencontre de ceux et celles, en Belgique, qu’elle a inspirés. Entre initiatives universitaires, nouveaux enseignements, réforme des programmes, grèves et manifestations, concilier études et engagement est parfois un doux idéal. Est-ce une illusion ou encore un objectif pour tous ?
La révolution dans l’assiette
L’alimentation durable serait-elle réservée à une « élite » ? Lorsque le sujet est évoqué, les a priori foisonnent. Les prix seraient toujours trop élevés ; les animaux toujours nourris d’aliments provenant de l’autre coin de la planète ; la production de viande, quant à elle, serait dépendante d’enjeux industriels peu regardant de l’impact environnemental ; enfin, un aliment estampillé bio est forcément sain et produit raisonnablement. Nous avons décidé d’analyser ces idées reçues qui rythment régulièrement les conversations à table et en dehors.
Des transports plus sains
En 1561, les travaux du Canal de Willebroek s’achèvent, reliant cette ville à Bruxelles, via 28 kilomètres d’une voie navigable. Aujourd’hui, le Canal de Bruxelles s’est doté d’une liaison vers Charleroi et d’une jonction entre ses deux branches au pont Sainctelette. Il est toujours utilisé par les exploitants du port de la capitale et par le Waterbus, navette fluviale circulant des mois de mai à septembre. Alors, à quel point le canal peut-il faciliter les transports de personnes et de marchandises, réduisant au passage l’empreinte carbone du secteur du transport pour le rendre plus respectueux de l’environnement ? Quelles sont les limites à l’exploitation de cette voie fluviale ? Que mettent en place les pouvoirs publics ?
La biodiversité bruxelloise
Avec plus de la moitié du territoire de la région qui est considérée comme « espace vert », Bruxelles peut se targuer d’être une ville où la nature bénéficie d’une place primordiale. Mais quelle faune et quelle flore habitent notre capitale ? Quels dangers les menacent ? Comment protège-t-on la biodiversité en milieu urbain ? Tout au long du live, les journalistes vous font découvrir des histoires étonnantes sur la biodiversité bruxelloise et vous emmènent en immersion dans la nature méconnue de Molenbeek. Ils répondent aussi aux questions des internautes dans le chat, en compagnie d’experts.