Alexe Poukine : "La culture du viol est structurelle"

Alexe Poukine présente son film "Sans frapper" au 35ème festival international du film francophone. Elle y déconstruit le mythe du viol et a l'audace de donner la parole librement autant aux victimes qu'aux agresseurs.

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Photo extraite du film "Sans frapper" d'Alexe Poukine

Alexe Poukine présente son film « Sans frapper » au 35ème festival international du film francophone. Elle y déconstruit le mythe du viol et a l’audace de donner la parole librement autant aux victimes qu’aux agresseurs.

Photo extraite du film « Sans frapper » d’Alexe Poukine

La réalisatrice Alexe Poukine a pris l’habitude de s’attaquer aux sujets sensibles. Après avoir donné la parole à des femmes qui ont opté pour une interruption volontaire de grossesse et après avoir enquêté sur la mort de son oncle, la cinéaste présente au Festival international de Namur son long-métrage « Sans frapper ».

Et la thématique n’est pas moins complexe. Elle aborde cette fois le viol, celui d’Ada, abusée à trois reprises par un proche lorsqu’elle n’avait que 19 ans. Le témoignage de la jeune femme est mis en scène : ses paroles sont interprétées par des femmes et des hommes, tantôt victimes, tantôt violeurs, qui partagent aussi leur expérience personnelle.

Alexe Poukine entretient intentionnellement un flou entre les récits qui s’entrecroisent pour faire écho à la multiplicité des vécus, et déconstruire le mythe du viol commis par un inconnu la nuit et dans une ruelle sombre.

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